Seules neuf régions résistent à la hausse du chômage
En période de ralentissement économique, les écarts de taux de chômage entre régions s'atténuent. Fin 2000, près de neuf points séparaient le taux de chômage le plus faible du plus fort ; fin 2002 sept points séparent le taux le plus faible, en Limousin, du plus élevé en Languedoc-Roussillon.
Auteurs : Auteur moral INSEE
Référence : INSEE Première (Revue )
Date de parution : 03/2003
Nbre/N° de page : 4 p.
Format : A4
Accès : Diffusable
Au cours des années 1999 et 2000, le chômage avait reculé rapidement dans toutes les régions. Mais à partir de la mi 2001, le retournement conjoncturel fait sentir ses effets sur les évolutions du chômage : dans la majorité des régions, notamment en Île-de-France, en Alsace ou en Franche-Comté, un moindre dynamisme de l'emploi entraîne une hausse du chômage. Dans d'autres, le chômage a continué de reculer grâce à une bonne tenue de l'emploi , comme en Provence-Alpes-Côte d'Azur et en Corse. Cette explication conjuguée à des flux migratoires négatifs, vaudrait pour le Nord-Pas-de-Calais. En Languedoc-Roussillon, le taux de chômage reste stable car le dynamisme de l'emploi est insuffisant pour absorber l'arrivée de population en âge de travailler. Les régions les plus touchées restent le Nord-Pas-de-Calais et les trois régions méditerranéennes ; les moins touchées sont le Limousin et l'Alsace. En période de ralentissement économique, les écarts de taux de chômage entre régions s'atténuent. Fin 2000, près de neuf points séparaient le taux de chômage le plus faible du plus fort ; fin 2002 sept points séparent le taux le plus faible, en Limousin, du plus élevé en Languedoc-Roussillon.
N° revue : 888 Classement : Magasin périodiques
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